suis donc (à nouveau) assez inquiet de l'avenir – d'autant que l'édition et la presse me semblent être entrées dans une période difficile.N'auriez-vous pas un conseil à me donner, une suggestion à me faire ? (Il y a un an et demi, dans des circonstances assez semblables, je m'en étais ouvert à G.G. [Gaston Gallimard], en lui demandant notamment s'il ne pourrait utiliser mes services en matière de traductions. Il m'a dit qu'il en parlerait à Queneau – et les choses en sont restées là. Depuis, j'ai traduit quatre ou cinq livres – mais aucun pour les éditions Gallimard, qui ne semblent pas s'intéresser énormément au sort – et aux difficultés – de leurs auteurs…)Donnez-moi, en tout cas, de vos nouvelles[.?] D.A. [Dominique Aury] a dit l'autre jour à Moucky qu'il vous était difficile de dîner dehors (nous espérions vous avoir un soir à la maison). Cela ne devrait pas nous empêcher de nous voir : il y a trop longtemps...
Nous pourrions peut-être déjeuner ensemble un de ces jours (qui ne soit pas, de préférence, un lundi ou un mardi) ?
Nous vous embrassonsClaude