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le 11/7 [1958] Mon cher Jean, En vous répondant, hier, j'ai omis de vous reparler de Golo. Le « mythe du boxer féroce » me semble en passe de devenir légendaire. Vous êtes la troisième ou quatrième personne, depuis six mois, à me citer le cas (différent) d'un boxer qui passait pour être le plus paisible des chiens et qui un jour, de manière imprévisible, s'est transformé en molosse redouttable. J'ai connu ou je connais d'autre part une bonne demi-douzaine de propriétaires de boxers qui, eux, s'accordent tous à dire que leur chien est un modèle d'innocence et de gentillesse. C'est aussi le sentiment que me donne Golo – mais j'impute la responsabilité du mythe en question au fait que l'apparence du boxer, sa mine patibulaire, sa robustesse, sa turbulence et le « volume sonore » de ses aboyements [aboiements] en imposent à qui ne pratique pas son commerce.Quant à nous, nous aurions plutôt de la peine à modérer l'affabilité et la sociabilité excessives de Golo. Il ne m'aurait pas déplu qu'il eût une certaine férocité correspondant à son aspect. Je suis

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