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instant qu'il n'en connût pas le nombre exact. Qu'il pût se dire qu'il était peut-être appelé à en essuyer encore cinquante autres, ou cent, ou deux cent ? Voilà qui changeait tout.On ne sait jamais combien de coups il reste à subir. Il arrive qu'on en ait un peu assez…Le suicide (comme vous dites) est peut-être un homme qui se méfie, qui doute de la fatigue du bourreau, qui se dit que ça pourrait continuer longtemps et que ce petit jeu est bien fatigant pour lui . « La vie n'est pas un spectacle » ? C'est parfois ce que je me demande, depuis une dizaine d'années. Peut-être est-ce parce que, plus ou moins sciemment, j'en ai fait un spectacle, auquel je ne me sens plus mêlé (en tant qu'acteur) ? Cela tient en partie à ce que nous disions : au fait que j'ai dû renoncer au métier d' « acteur », à ce que l'on m'a renvoyé dans les coulisses. J'ai protesté timidement. Mais le régisseur est assez inflexible, et les autres acteurs tiennent à occuper le plateau. On peut se faire à la vie en coulisses. Mais sans grande conviction. Voilà : je ne suis plus très convaincu… C'est tout. Bien affectueusement à vousClaude

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