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19/10 [1958] Mon cher Jean, Votre mot de la Vallée aux Loups a croisé (ou presque) celui que je vous ai écrit aux Arènes, et qui vous suivra sans doute.Qu'y ajouter ? Nous aurions été heureux que vous veniez vous reposer ici, mais ce n'est que partie remise (cela dépend du plombier). Nous allons essayer de rendre plus conforttable la chambre d'ami, qui n'est encore qu'un « dormoir » (un lit, et c'est tout).Si Châtenay-Malabry était plus près, j'irais vous voir, à mobylette. Mais par temps froid ou pluvieux, c'est un peu téméraire, et j'hésite déjà à pousser jusqu'à Estampes (13km) ou Arpajon (9km). La vie à la campagne rend très sédentaire. Ce n'est pas pour me déplaire. Je suis sans nouvelles de Lo Duca – qui doit être au Mexique (où il s'occupe aussi de cinéma). Où en sont ses projets avec Pauvert ? Je l'ignore. Je viens d'achever la traduction d'un ensemble de nouvelles d'Angus Wilson. Une ou deux, à mon sens, conviendraient très bien à la nrf [Nouvelle Revue Française], et j'en ai dit un mot à Dominique, qui aime A.W. [Angus Wilson] Mais 1°) la nrf [Nouvelle Revue Française] ne publie guère d'écrivains étrangers, n'est-ce pas ? 2°) je n'ai guère de chance, avec elle… (pas Dominique, bien sûr, la nrf [Nouvelle Revue Française]).

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