Vous visualisez actuellement un média autre que celui transcrit/à transcrire.
Paris 29 septembre 1950 Cher Jean Paulhan, Je vous retourne les poèmes que vous avez eu l'amitié de me communiquer. Ils m'ont ému quoique la forme ne m'en paraisse pas bien assurée. J'ai dernièrement lu du Noël Delvaux et votre postface à « L'auberge Parpaillon » m'a très plu. Elle a eu sur moi une action réconfortante. J'aime aussi beaucoup le livre. Je suis allé cet été en Écosse pays à la fois plus puritain et plus jovial que l'Angleterre. On y rencontre beaucoup de poètes. Ils sont tous ou quasi tous séparatistes ou pour mieux dire peut être autonomistes. Je forme certes des vœux pour que mes poèmes composés puissent paraître dans un prochain numéro des « Cahiers de la Pléiade » mais peut-être doivent-ils attendre un numéro plus lointain. Vous ferez, je le sais, ce qui sera possible et je m'en remets à vous. Je vous assure de toute mon amitié et vous dis à très bientôt. Jean Follain

Conseils