ses sentiments.
Je souhaite que le destin fasse que nous nous trouvions ensemble un jour dans ce coin de la manche où je suis actuellement. C'est, je crois bien, une des contrées parmi les plus secrètes de France. Je suis content de retrouver demain ou après demain au proche château de Cerisy-la-Salle Marcel Arland, de Solier et quelques autres. Il est d'avance certain que vous serez évoqué, à bon droit dans no conversations.
Je vous envoie, chez Jean Paulhan, mes affectueuses pensées.
Jean Follain
PS. Vous allez recevoir par même ou proche courrier un petit cahier à tirage limité (paru chez Seghers) de quelques poèmes. Bien entendu n'y figurent pas ceux déjà composés que vous avez choisis pour les « Cahiers de la Pléiade » ni non plus ceux que je vous ai envoyés sur votre demande depuis. Si un ou plusieurs de ces derniers poèmes doivent s'ajouter à votre premier choix pourriez-vous m'en indiquer le ou les titres. Bien à vous de tout cœur. J.F.