22 septembre 1953
Cher Jean Paulhan,
Je rentre de vacances. Merci de m'avoir envoyé votre livre que je viens de lire d'un seul trait et qui compense si heureusement et humainement les lourdes exégèses dont l'œuvre de Sade a été l'objet.
J'ai aussi reçu avec joie votre mot. Je vais essayer de mettre au point pour la Revue ce que vous me suggérez.
Je serais heureux de bientôt vous rencontrer et que nous déjeunions ensemble.
Croyez bien, je vous prie, à mon amitié
Jean Follain