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de cette décision, que j'ai prise seul et que je dois vais soumettre au jugement de RobertfranceJacques robertfrance (1897-1932), secrétaire général des éditions Rieder et secrétaire de rédaction d'Europe, de 1927 à 1929 ; Voir Nicole Racine, "Jacques Robertfrance, homme de revue et homme d'édition", Les Cahiers de l'IHTP, n° 20, mars 1992, p. 142-159., certes, par pure confraternité, car je ne demande à personne ce que je dois faire ou ne pas faire, dussé-je en pâtir comme un animal. Je vous ai dit que je vous donne un chapitre. C'est le document mon cri massue, dont Rolland s'est épouvanté rien qu'au simple récit des faits : L'Affaire Roussakov ou l'U.R.S.S. d'aujourd'hui Texte paru dans La NRF, n° 193, octobre 1929, p. 437-476. Une cinquantaine de (petites) pages, un quart du livre et son cœur, comme le titre l'indique. Je travaille à ce livre depuis un mois, jour et nuit, au point de sentir mon squelette fondre. L'Affaire Roussakov en est le dernier chapitre et je suis en ce moment sur ses 4 ou 5 dernières pages. C'est moche comme style et affreux comme français mais je n'ai qu'une passion : hurler la vérité et espérer de sauver ce qu'il est encore possible. Robertfrance corrige à mesure et il est très content de ce que mes entrailles vomissent. Et puisque je casse la vaisselle par la NRF, je crois bien que je livrerai ce chapitre à la presse mondiale, pour que la casse soit complète, mais j'en conditionnerai l'apparition : cela doit paraître le 1er oct., 15 jours avant mon livre, et partout en même temps. Veuillez m'écrire. Amitié affectueuse, Votre Panaït Istrati

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