obscure. Roussakov loue les chambres aux deux Komsomolki ? Est-ce que louer une de ses chambres est, en URSS, spéculer ? } Roussakov est le locataire soviétique qu'on peut appeler chef de l'appartement. Il ne loue pas aux membres du Jakt (Coopérative de Logement). Et les deux Komsomolki sont des membres du Jakt. Aussi, il ne fait que porter aux Jakt l'argent d'un loyer que le Jakt seul fixe à ses membres. Il n'est qu'un intermédiaire. Mais Roussakov a le droit de louer la ou les pièces que le Jakt met à sa disposition pour augmenter son gagne-pain, à condition qu'il meuble la pièce qu'il loue à un particulier. En ce cas, la [mots barrés illisibles] loi lui permet de doubler le prix fixé par le Jakt pour cette pièce. Plus que doubler, c'est spéculer. Or, Roussakov sur les 10 roubles que lui coûtaient la seule pièce qu'il louait, n'avait ajouté que 5 roubles. Par simple humanité.
4) Vous dites que Roussakov est révolutionnaire, mais non communiste. Qu'est-il donc ? S'il est trotskiste, pourquoi ne pas le dire ? } Il y a des milliers et des milliers de Roussakov révolutionnaires non-communistes. On leur doit le plus beau côté de la réussite de la Révolution et la plus propre. Les marins rouges qui, en 1920 (ou 21) ont crié à Cronstadt que les Soviets n'existent plus et qui ont été massacrés, pour avoir vu clair dès cette année-là, ont été presque tous des jeunes Roussakov. Pour eux, le trotskisme ne vaut pas plus que le stalinisme.
5) Les allusions au « communisme qui pille et viole la ville de Smolensk », celui des « Kabouki » à la mayonnaise répandue sur les fesses, celui des Komsomols qui s'amusent à la Smolensk, etc. } Je le dis dans mon livre, presque tout aussi brièvement qu'ici : entre mille scandales publiques, celui de Smolensk battit tous les records. Le voici : depuis 2 ans, les plus hautes autorité de cette ville, – magistrature, milice, Guépéou, les maîtres de la presse locale,