Grignan, le 16 VIII [1955]
Cher monsieur,
je n'oublie pas que, grâce à vous, notre dernier jour à Paris fut éclairé par ce feu d'artifice (ce que j'aimais surtout d'ailleurs, c'était, entre deux merveilles, la fumée à travers laquelle on voyait les artificiers s'affairer). Merci.
Je passe en ce moment près de neuf heures par jour sur l'Odyssée dont le manuscrit doit être livré à la fin du mois ; encore une insomnie cependant, et je pourrai vous envoyer une ou deux pages pour le numéro Claudel.