Grignan, le 17 mai 57
Drôme
Cher ami,
ma femme et moi, nous avons été très émus de l'accueil que vous avez fait à cette « Promenade » que je regrette de n'avoir pas su faire plus simple, et aussi moins précipitée...
En voici une suite pour la revue, si du moins vous ne craignez pas les redites !
Même pour le feu d'artifice de Madame [Churds?], je crains que nous ne puissions songer en ce moment à Paris ; plutôt cet automne, peut-être.
Merci encore de votre lettre. Je vous serre la main,
Philippe Jaccottet