mais je dispose en Antoine Duhamel d'un merveilleux hypocrite qui essaiera – en compagnie d'un bon interprète – de donner une écriture à cette voix jusqu'à ce que l'auteur en soit satisfait.
Vous voyez que je ne cherche dans la voix qu'une clé pour cette rhétorique si bien fermée.
La seconde question : Que lisez-vous ? comment lisez-vous ? Nous voilà dans la sociologie et les sociétés secrètes (de culture évidemment). D'où quelques perspectives sur un dictionnaire des inflexions et peut-être une sémantique des accents.
La troisième question : Tout est-il matière à littérature, ou : y a-t-il des histoires que vous n'écririez pas ? mais que vous raconteriez ? Soit une possibilité de littérature orale – avec son conditionnement (!) et le passage d'une absence à une présence (celle de l'auteur)
La quatrième question c'est pour le plaisir : En 19… où étiez-vous ? que faisiez-vous ? J'aimerais opposer aux grands événements (pardon pour le changement d'encre) de l'histoire tels qu'on les trouve aux premières pages des grands journaux en grands caractères les détails les plus simples (ou les plus compliqués – mais c'est la même chose) de la vie d'un homme. Les événements les plus simples étant bien entendu analogues à ce que vous nommiez les souvenirs déterminants.
Les résultats de mon indiscrétion n'intéresseront sans doute pas beaucoup de monde – mais moi en tous cas – puisque – une chose simple – je veux bien essayer de croire que mon langage est parlé.
Votre
Jlc
42 rue du Bac
LIT 6691
Schönberg écrit par exemple (ode à Napoléon)
on peut traduire les mots mais il faut alors
traduire aussi la mélopée qui ne rend plus. T'is done