Paris, 31 mai 1935
Mon cher Paulhan
Je vous retourne le manuscrit Benjamin. Il n'y a rien à faire. Sans aucun examen. 1
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Nous sommes submergés de manuscrits. Depuis deux ans, nous n'en avons jamais autant vu. De nouvelles couches convergent, sans doute, qui se mettent aussi à [mot illisible]. 2
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Nous avons déjà traité la question du Matriarcat. 3
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Ces questions sont loin d'être amusantes, et la vie est si peu drôle qu'il ne faut pas en ajouter pour les lecteurs.
Vous devez assez refuser de manuscrits à des gens. C'est bien votre tour, ès-qualités.
Cordialement à vous
P.Léautaud