Le lundi 20 juillet 1933
Mon cher Paulhan
Je reçois votre mot ce matin.
Il n'a jamais été dans ma pensée, ni sous-entendu dans ma lettre, de règlement d'assises. Je n'ai jamais usé de ce procédé.
Pour vous donner mon texte avant le 5 août, pas moyen. Je suis arrivé à découvrir à Fontenay une dactylographe de profession. Une gamine. Elle doit être d'une ignorance! Elle ne pourra travailler pour moi, et chez moi, (car mes papiers ne sortent pas de chez moi), qu'à partir du 10 août, qu'elle sera en vacances.
Je suis désolé de vous obliger encore à une réponse. Cela va-t-il ? Ou renvoyons nous à la rentrée ? En période de vacances, de déplacements, de plaisirs automobiles, les gens se fichent pas mal de la littérature.
Amitiés
P. Léautaud
On m'avait assuré que vous étiez absent de Paris pour tout l'été.
Texte attendu pour fin août. dans la nrf 1
er
oct.Note laissée sans doute par Paulhan, après que la lettre ait été reçue.