17 octobre 1948
Voilà, cher ami, votre premier « Carnet du spectateur » (Notez, en passant que j'ai été de 1909 à 1914, non seulement un abonné du « Spectateur », de Martin-Guelliot – qu'est-il donc devenu ? - mais un fidèle et patient lecteur. Je suis donc enchanté de voir un germe inattendu sortir de cette bizarre, (attachante quoique décevante) petite revue blanche, que l'on n'ouvrait jamais sans surprise – comme un message lunaire- , et qu'on gardait sur ses genoux, en rêvant entre chaque article...-
Comme on se sent aisément