Nice. 25 oct. 35
Cher ami, votre téléphone me rend confus de n'avoir pas encore répondu à votre lettre du 18. Mais vous ne savez pas – pourquoi, d'ailleurs, ne le sauriez-vous pas, vous aussi ? – combien il est pénible, pour peu qu'on ait « bonne nature », d'avoir toujours à répondre : non…
Il y a, à ce retard, deux autres raisons, et qui se contredisent un peu. La première est que je n'ai pas pris votre offre très rigoureusement au sérieux. L'idée de remplir pendant six mois la N.R.F. de ma prose, pouvait bien m'être offerte « cum grano, par ce pince-