écrirez-vous ? Trouvez donc encore quelques cartes postales à m'envoyer ; par leur volume elles composent une lettre et dispensent des mots ! … Vous me pardonnez, n'est-ce-pas, cette ironie de « chien battu » ? Il faut toujours qu'avec vous je « gaffe » !
Je suis toujours couché, naturellement. Mais dans un mois ou deux je commencerai à marcher. Vérittable expérience, pour moi … et qui comportera plusieurs risques.
Peut-être voudrez-vous savoir que je travaille et qu'à Berck forcément je travaillerai davantage. Je trouverai là-bas un horizon. De retrouver l'espace me fera beaucoup, beaucoup de bien.
Voilà, mon cher Paulhan. Je suis, amicalement, toujours le votre
Pierre Minet.
P.S. Vous ferez mes amitiés à madame Pascal, voulez-vous ?