15 novembre 1927
Cher Ami,
Je ne pense du tout que vous ayez eu tort dans l’affaire Breton. Vous avez montré un grand courage, un courage qui, je crois, ne sera pas inutile, mais qui vous expose, peut-être, à des représailles. C'est par affection pour vous que je m’inquiète quelque peu, et c’est dans l’esprit d’une mère qui dit à son fils
ou si vous préférez ; d’une sœur qui dit à son frère.
« ne va pas jouer avec ces sales gamins », que je vous ai dit : « Il est fou, il vaut mieux le laisser tranquille. »
Tout cette histoire Dada-Surréaliste est vraiment bien difficile à expliquer et à juger.