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Au minimum on lui offrirait 1500 et, en discutant, sans doute obtiendrait-il 1800. Repos hebdomadaire, naturellement, et sans doute aussi (mais c'est à discuter) vacances payées. Evidemment, il faudrait qu'il connût la correction, (ou qu'il se mît à l'apprendre avant de commencer son travail - c'est peu de choses : un certain nombre de signes, et quelque connaissance des caractères d'imprimerie - En tout cas il faudrait qu'il prétendît la connaître, puisqu'en somme il viendrait ici comme premier correcteur. Son service serait un service de soir et de nuit : de 6 h ½ à 1 h ½ du matin. Comme les appointements n'auraient rien de sensationnel, il est clair que l'emploi conviendrait mieux à un célibataire qu'à un homme marié, la vie étant à peu près aussi chère à Lyon qu'à Paris. Si vous voyez quelqu'un que la proposition puisse intéresser, écrivez-moi le plus vite possible, ou que le gars m'écrive : Je lui donnerai les indications nécessaires pour la lettre de candidature qu'il devra adresser à Lyon à l'administration du canard. A bientôt j'espère. Amitiés de Suzanne et cordialement à vous P. Pia PS. – Jean n'avait-il pas, un moment, cherché un emploi pour son aîné ? Si jamais ça pouvait l'intéresser, qu'il le dise : on apprend beaucoup de choses dans une imprimerie de journal… Mais l'aîné de Jean a-t-il fait son service, ou en tout cas est-il pour le moment dégagé des obligations militaires ? Pia 7 rue Vendôme, Lyon.

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