Dès lors, sa décision est prise. Elle se raidit tout de bon et s’arrange pour lui faire épouser un écrivain. (« Mariage qui est une farce » dira plus tard la cadette. Ils se sont laissé marier comme des enfants dans une comédie de patronage).
Cela fait, Annie s’installe à Paris, y fonde quelque hebdomadaire et en devient la rédactrice en chef.
Deux ans + tard, revenant à Nîmes, elle retrouve sa soeur – qui mourra des suites d’une fausse couche, etc.
(Toute cette fin est embrouillée en diable et je ne suis pas sûr d’avoir bien compris).
Un tenant de Freud (ou Potachon) verrait sans doute en Annie le type parfait de la délirante par trouble sexuel inconscient.
Pour moi, cette Annie m’apparaît dans une sorte d’innocence tragique. C'est un peu Phèdre, malgré soi incestueuse. On ne sait d’elle que son angoisse et son repentir. Elle ne peut, certes, faire horreur tant elle fait pitié.
Au résumé, ce n’est pas indifférent. Bien que... Ici aussi, le « bavardage » se donne carrière à l’excès – Manque de rigueur, de fermeté.
Une certaine justesse de ton dans le dialogue.