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la vie recluse dont sa passion tyrannique rêve depuis longtemps. Or donc, on se claquemure dans la vieille demeure. Etant plus douée pour l’étude que sa cadette, Annie s’emploie à lui donner le goût du travail. Elle y réussit à merveille. Elle la fait triompher au Bac et au 1er Certificat de licence. Annie n’en reste pas moins obsédée de la peur de perdre sa soeur Il arrive qu’elle l’égratigne, qu’elle la rudoie, qu’elle la blesse même (et le sang coule). Ce qui lui vaut alors ce mot de la blessée : « Je savais bien que tu étais jalouse de moi. Tu es heureuse, à présent ? Tu pourrais me tuer. Ça se voit dans tes yeux. Et peut-être qu’un jour tu le feras. Parce que tu m’aimes à ta manière... » Tant et si bien qu’Annie arrive à reconquérir toute l’affection de sa soeur. Au poitn qu’elle... (voir page 68) (scène que je trouve très belle). Il semble pourtant que jusqu’ici Annie soit pure de tout coupable équivoque. Elle n’aspirait qu’à retrouver le royaume de l’enfance que chacun de nous porte en soi. Hélas ! Elle ne pouvait prévoir que l’enjeu monterait si haut. Après la scène de la page 68 (mentionné + haut) Annie ne tarde pas à se rendre compte que sa cadette est éprise d’elle – selon la chair.

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