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Samedi [1957] Merci – merci une fois de plus – de votre bonne lettre. Que vous ayez reparlé de mon affaire à Maurice Fauque m'enlève un énorme poids. Je ne sais que faire pour vous exprimer ma gratitude. Mais, pour Barthes, n'êtes-vous pas un peu injuste ? Il n'est pas bête, ni, non plus, de si mauvaise foi. C'est sûr que mes livres sont politiquement « réactionnaire ». Barthes doit le savoir aussi bien que moi ; n'a-t-il pas écrit lui-même quelque chose de ce genre à propos du Voyeur ? Ce que je crois – et lui aussi, sans doute – c'est que, à l'heure présente, un roman qui est « politiquement progressiste » ne peut être que littérairement mauvais. Il va sans dire que j'ai choisi la littérature. Mais il est probable, par surcroît, que la politique a tort de s'imaginer qu'elle peut passer outre aux problèmes « de forme » (comme ils disent) posés par l'écriture – ou la peinture. Cette distinction de la forme et du contenu est sans doute la première erreur du

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