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Paris ; qu'on a porté sur moi tant de jugements perforants ; que je n'ai eu d'autre ressource, après avoir perdu tous mes amis, que de vivre retiré, exclu d'une communauté qui ne pouvait sans doute pas m'accueillir. Mettons que je suis trop sensible à mon propre drame, que je me sois mépris et me méprenne encore sur le comportement de tel ou tel à mon égard. Cela ne va pas jusqu'à la manie de la persécution, encore que l'état où je suis y ressemble fort. Bref, je suis comme un bourdon affolé qui donne de la tête contre des vitres. Entre le monde et moi, cette glace sans tain que je ne parviendrai pas à brider, et dont je sais pas m'accommoder. Il y a toujours, dans les regards que je vois posés sur moi, comme une inquiétude et un soupçon. Le pire est qu'ils sont justifiés, au fond, parce que ma réalité intérieure, mes valeurs, me semblent différer profondément de celles d'autrui. Il y a cette part réservée, incommunicable, non délivrée encore, et qui me tient prisonnier. Tout est dès lors spectacle et jeu entre acteurs masqués. Mais dès que je suis convié à monter sur la scène et à jouer ma partie, je n'y suis plus, ignorant les règles et ne croyant pas au jeu. Il s'ensuit que je joue faux, interprétant mal les répliques de mes partenaires d'un moment ; ma voix déraille, ne peut tenir le ton et la mesure. Je le sens aussitôt, j'en souffre,

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